La recherche sur le microbiote et les polyphénols intéresse encore et de plus en plus les médecins. Près de 60 articles sur les polyphénols et 170 articles sur le microbiote sont publiés chaque semaine. C’est dans ce contexte que la firme Diana Food (fabriquant d’ingrédients naturels) a annoncé la création d’une Chair de Recherche Industrielle (CRI) et d’un programme de recherche et développement collaboratif (RDC) en partenariat avec l’Université de Laval (INAF – Québec) dans le domaine de la santé du microbiote intestinal.
Les deux objectifs du programme
Objectif du CRI : prouver que les tanins des baies nordiques (mûres, canneberges…), des fruits tropicaux (acérola, bananes…) et des polyphénols de légumes ont un effet prébiotique et modulent positivement le microbiote intestinal. Le programme devrait permettre de développer de nouveaux extraits polyphénoliques. Il étudiera aussi les moyens de récupérer les coproduits des usines de Diana Food, comme par exemple les pelures de bananes de son usine en Équateur.
Objectif du RDC : développer des combinaisons de polyphénols afin de montrer leur effet sur l’équilibre du microbiote et d’analyser leurs mécanismes d’action sur des modèles cellulaires in vitro de l’intestin.
Plusieurs intérêts pour Diana Food
En développant des produits naturels, uniques et avec des propriétés santé, la marque souhaite répondre à une forte demande et ainsi accroître ses parts de marchés. Diana Food exportera ces nouveaux ingrédients vers l’Europe, les États-Unis et l’Asie. Cette collaboration permettra de valoriser les coproduits et de positionner l’usine Canadienne comme fer de lance dans la production d’extraits de fruits et de matières premières au Canada.
En surfant sur la tendance du naturel et la santé du microbiote, Diana Food réalise une action à double impact et assoit son image de géant de l’ingrédient aux cœurs des attentes des consommateurs.
