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🎙️ Entretien avec Inners pour le lancement du Protecteur

Culture Nutrition est à l’affût des innovations qui montrent que les frontières se fondent et se confondent entre alimentation, nutraceutique et cosmétique. Inners est un nouvel acteur qui en fait une très belle illustration avec son premier produit Le Protecteur. Un complément alimentaire vegan et made in France… sous forme de salière ! Un packaging simple et compréhensible, mû par la volonté de ne pas intellectualiser la santé mais de la rendre accessible. La devise de ses fondateurs Rose Bitterlin et Anton Peralta ? Une alimentation vivante et holistique, pour réveiller le vivant !

Pouvez-vous vous présenter ?

Anton : Je suis issu de l’agence publicitaire et je suis directeur artistique. J’ai notamment travaillé pour des marques pharmaceutiques.

Rose : Avant, j’étais également dans le digital. J’écrivais et je faisais du conseil pour des grands et plus petits acteurs de la food et du mieux manger en général.

Donc forcément on avait une affinité avec le secteur food et bien-être à travers nos différents projets. On était naturellement sensibles à toutes ces problématiques bien-être et nutrition. Plein de signaux nous ont poussé à se lancer à 100% sur ce projet qu’est Inners.

Comment est né Inners et pourquoi ce nom ?

Premièrement, parce qu’à titre personnel, on a été biberonné aux remèdes naturels. Tout ce qui tourne autour du kéfir, de la propolis, des remèdes homéopathiques nous est très familier. D’autre part, Anton a grandi dans le Sud de la France, pas loin des Pyrénées orientales. Il était au contact des choses revitalisantes de la nature. Toutes ces choses qui peuvent être plus absentes à Paris. Et donc on s’est naturellement intéressé à ces thématiques pour s’intéresser plus spécifiquement à l’intérêt du microbiote et ses répercussions globales sur la santé. Ça a été le point de départ d’Inners il y a environ 1 an et demi.

On s’est lancé avant la crise sanitaire et l’arrivée des nouvelles problématiques autour de la vitalité, de l’immunité et de la santé, mais c’est vrai que cela nous a conforté.

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Nous on a senti dès le départ ce regain d’intérêt. Par le fait que nous les avions déjà confrontées dans nos jobs respectifs. Mais aussi car on a observé un vrai décalage entre la sphère médicale et la sphère food quotidienne avec la proposition qui était distribuée à Paris autour des probiotiques. Ça a été le déclic.

Inners c’est « inner », donc tout ce qui touche à l’intérieur. On aimait bien aussi la connotation holistique. Tout ce qui tourne autour du questionnement et de l’introspection presque. Le « s » c’est pour faire écho aux 100 milles milliards de microorganismes qui vivent en nous. On ne voulait pas non plus que notre nom de marque nous enferme dans l’univers prébiotiques. On aimait bien créer ce pont entre art de vivre et efficacité intérieure.

Le Protecteur contient 16 souches de probiotiques, comment ont-elles été choisies ?

Autour de nos recherches sur le microbiote, on s’est entouré d’experts sur le sujet. On a fait la rencontre de Sabine Monnoyeur qui est naturopathe et qui nous a énormément appris sur ces sujets. Notamment sur l’impact du microbiote sur l’immunité, mais aussi au niveau du mental. Avec par exemple la sérotonine qui est créée au creux de nos entrailles ! Ce sont des répercussions qu’on a trouvées incroyable !

Parmi les 16 souches de probiotiques disponibles, il y a deux grandes familles qui se complètent plutôt bien. D’une part, les bifidobactéries qui agissent et protègent contre les microbes pathogènes, et permettent la synthèse des vitamines présentent naturellement dans les nutriments. D’un autre côté, il y a les lactobacilles qui ont un effet anti-inflammatoire et un rôle de prévention. Elles sont également impliquées dans la prévention des intolérances au lactose. Et enfin elles interviennent dans le renforcement de l’imperméabilité de la barrière intestinale.

Ce sont de plus des souches vivantes non invalidées car elles sont plus efficaces pour le corps et pour toute la flore.

Quelles sont les synergies mises en jeu par l’association des prébiotiques, probiotiques et plantes adaptogènes au sein de votre produit Le Protecteur ?

Sur le marché, on avait du mal à trouver une formulation complète qui intègre et maximise tous les bienfaits pour le microbiote. Il existe en effet des nutriments et des ingrédients qui agissent vraiment en synergies pour repeupler et redensifier ce microbiote ! Il manquait d’ailleurs souvent les fibres prébiotiques pour nourrir les probiotiques. Alors que pour nous c’était évident et indissociable ! On adore l’idée du principe de l’engrais avec les prébiotiques, pour nourrir les graines ou probiotiques. On a choisi la chicorée et la fructo-oligo.

Et enfin pour la plante adaptogène on a choisi la racine d’ashwagandha qui concentre des actifs avec énormément de bienfaits pour la vitalité et le mental. Elle a ce rôle de rééquilibrage et de régulateur entre les organes stratégiques. Elle contient aussi des flavonoïdes et des acides gras, c’est une plante géniale !

Et enfin, il y a de la vitamine D naturelle, des vitamines B et A qui viennent renforcer les promesses de l’immunité et de la vitalité. L’objectif de tout ça c’est aussi bien sûr d’éviter de cumuler les pilules !

L’ashwagandha fait partie de la liste B de la pharmacopée française et ne peut en principe être vendue que par des pharmaciens. Comment votre business model en e-commerce vous permet-il d’en commercialiser ?

L’ashwagandha est microdosée : on en met moins et on la soutient par d’autres ingrédients comme la chicorée ce qui permet de ne pas la consommer pure. Et surtout, même si ce n’est pas interdit formellement, on la déconseille aux femmes enceintes et allaitantes et aux enfants de moins de 16 ans. Un membre du Synadiet nous a bien accompagné sur toute la partie réglementaire.

Quel a été le plus gros défi dans la conception du Protecteur ?

Le packaging rechargeable en France, qui conserve les probiotiques hypersensibles a soulevé de nombreux défis. Un véritable parcours du combattant ! Heureusement, notre laboratoire a trouvé la solution de la protection avec des fibres de bambou pour l’anti-humidité et la conservation de l’innocuité des probiotiques. C’est génial de voir que le naturel permet ça ! Finalement, notre packaging est en métal pour conserver Le Protecteur tout en reprenant les codes de l’épicerie fine. On a essayé d’être vertueux le plus possible pour avoir un produit qui nous ressemble de A à Z.

inners pack

Le Protecteur est un complément alimentaire qui se saupoudre dans les boissons et les recettes. En quoi cette galénique apporte-t-elle une vision nouvelle aux compléments alimentaires traditionnels ? 

Jusqu’à présent, on consommait des probiotiques soit dans le kéfir, de manière naturelle, soit de manière hyper médicale en pharmacie. Pourtant, un microbiote déséquilibré, ce n’est pas un sujet qui se règle en un coup de pilule magique. C’est quelque chose qui s’entretient au quotidien à travers l’alimentation. On trouvait donc que cette proposition autour des probiotiques était un peu déconnectée de la vie concrète des gens. Anton à titre personnel a beaucoup de mal à prendre des gélules et n’est pas le seul !

De plus en plus de marques se positionnent sur les poudres et on se réjouit vraiment ! C’est bon signe pour le marché bien sûr. Mais aussi parce qu’enfin on a compris les problématiques du consommateur et de l’individu : faire 3 repas par jour ! Le geste le plus naturel qui soit est donc de manger et de boire. Donc s’intégrer naturellement directement à ce geste-là pour faire du bien à son corps, ça correspond tout à fait à notre positionnement de marque. On ne remplace pas, on vient compléter !

Le geste est plutôt ludique en plus, donc cela donne envie. Par exemple on aimait beaucoup la levure de bière, le gomasio ou le sésame. Ce sont des topping sympa pour avoir une belle assiette car le plaisir passe aussi par là. On n’est pas dans la culpabilité. On utilise très peu les mots cures ou detox… Justement parce qu’on est dans le placard de la cuisine qu’on ouvre plus souvent et pas dans l’armoire à pharmacie !

On a trouvé ce pont extrêmement intéressant parce que beaucoup plus simple, moins culpabilisant, moins médical. On a voulu flouter les frontières entre médical et alimentaire.

Un de vos objectifs semble être de rapprocher le vivant de nos modes de vies urbains. Pourquoi est-ce si important ?

Parce que c’est nous tout simplement ! Parce que le vivant c’est la vie ! L’alimentation vivante, le vivant dans ce contexte des mois de confinement, le manque de contact de la nature…. Les éléments revitalisants baissent la tension, te recentrent. Pour nous le vivant c’est central et logique ! C’est aussi le retour aux sources qui est essentiel.

Quels sont les atouts d’Inners pour se démarquer parmi tous les lancements de DNVB ?

Notre force c’est justement ce pilier du vivant et tout ce qui touche à notre univers de marque. C’est aussi le fait qu’on soit non genré. On a un premier produit vraiment complet, capable de s’adresser aussi bien aux hommes qu’aux femmes. Anton a vraiment travaillé à cet univers là pour n’exclure personne.

Il y a aussi le côté fédérateur du bien manger ensemble que peut-être d’autres acteurs n’ont pas encore. On aime le fait que l’on soit présent sur les tables, que ça donne envie d’essayer et de partager le plaisir. Le packaging aussi attire beaucoup les gens qui font le rapprochement avec la salière ou le gomasio.

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Vous proposez des recettes gourmandes, saines et colorées sur lesquelles saupoudrer Inners. Pourriez-vous nous partager votre favorite pour inspirer les lecteurs de Culture Nutrition ?

On a fait de nombreux tests sur la granulation, le goût et l’odeur. On ne voulait pas dénaturer l’alimentation mais avoir vraiment une poudre de plantes qui s’intègre aussi bien au sucré qu’au salé ! Comme on est sur la food et les thématiques sur le mieux manger, on s’est dit autant faire des recettes un peu étonnantes ! La chef Zélikha de Carodiario nous a accompagné et nous a fait une recette de velouté de cresson avec un petit topping croustillant de chou-fleur et d’artichaut à laquelle elle a vraiment intégré Le Protecteur : c’est vraiment hyper bon !

Inners recette

Pour un déjeuner rapide, tu peux prendre une tartine de pain avec un petit dip de labneh, le fromage frais libanais. C’est une recette naturellement hyper riche en probiotiques, hyper simple à faire et un peu magique !

Ce sont deux recettes étonnantes mais vous pouvez en découvrir d’autres sur le site.

Quels sont les projets de demain pour Inners ?

On réfléchit à d’autres produits car on veut vraiment créer une gamme diversifiée pour Inners. On a pas mal d’idées car avec l’alimentation il y a plein de sujets intéressants à aborder. On veut vraiment que nos futurs produits cochent toutes les cases d’Inners : le vivant, l’alimentation, le plaisir, la simplicité et la santé !

Également, on aimerait ouvrir Inners au grand public et rendre nos produits accessibles au plus grand nombre ! On aimerait bien demain être distribués dans des endroits food et non pas dans des pharmacies ou beauty store. Peut-être que le prochain produit sera moins technique et plus food… On vous tiendra au courant !  

Si comme nous, cette interview vous a plu et inspiré, n’hésitez pas à les retrouver sur leur compte Instagram dynamique et éducatif ainsi que leur site Internet.

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Un article écrit avec Pauline Moehlinger, assistante chef de projet. Merci à elle !

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