Notes, lettres ou couleurs. Tous les moyens sont bons pour guider le consommateur dans ses choix alimentaires. Mais le Nutri-Score est le plus officiel d’entre tous. Il était temps de mesurer son impact, et c’est ce qu’a fait le cabinet Nielsen en mesurant les ventes de produits alimentaires en France. Voici les résultats↓ .
La dynamique des produits de score A et B
L’étude de Nielson a été effectuée sur 92 000 produits. Une première étape a été franchie pour les produits de type A et B. En effet, le chiffre d’affaires de ces produits est en croissance :
- + 1,1 % pour les aliments « A »
- et +0,8 % pour les aliments « B »
- Cependant les aliments dits « mauvais de type E » ont évolué aussi de + 1,0 %
Les produits associés à la couleur verte ont pris une place importante dans les ventes au rayon épicerie, frais non laitiers et surgelé salé. Ils sont aussi en progression dans des rayons plus surprenants tels que les boissons sans alcool . Cette évolution s’explique par la nouvelle tendance des attentes des consommateurs à manger « sain ».
Les aliments de type D et E représentent près de la moitié des ventes des produits alimentaires étudiés. Ceci malgré le fait que les entreprises agroalimentaires retravaillent leurs recettes pour proposer des produits moins sucrés, moins gras, plus faibles en calories… Mais voilà, l’objectif n’est pas d’avoir 100 % de produits notés A. L’objectif est de guider le consommateur au travers d’une offre plus saine.
Le Nutri-Score a pris place chez les Millennials
20 % des consommateurs de moins de 35 ans sont sensibles au Nutri-Score, face à 16 % pour les 35-49 ans, 14 % pour les 50-64 ans ou encore 9 % pour les plus de 65 ans. Sont-ils plus sensibilisés à la nutrition ? Pas forcément. Cependant, la notoriété du Nutri-Score au sein de cette population est peut-être tractée par des applications d’aide au choix alimentaire, comme Yuka. Par ailleurs, les labels les mieux reconnus sont :
- Le Label Rouge
- Le label AOC (Appellation d’Origine Contrôlée)
- Ou encore le label AOP (Appellation d’Origine Protégée)
Ils sont en tête du classement des labels les plus recherchés pour la qualité de la nourriture. Nutri-Score, encore à ses débuts, se positionne tout de même à la 11ème place de ce classement avec 14 % des Français qui prêtent attention à ce logo. Plutôt encourageant comme résultat après 2 ans d’existence. Ces légers changements de comportements d’achat et ce début de notoriété permettront d’argumenter lorsqu’il s’agira d’internationaliser le Nutri-Score !
Le Nutri-score prend son envol
Mis en place en avril 2017, le Nutri-score a bien évolué. Malgré quelques réactions négatives au départ, son apparition sur les produits convient d’une démarche volontaire de l’industriel (aujourd’hui près de 200 industriels). En février 2019, l’assemblée nationale a adopté une proposition de loi qui rend obligatoire la mention du Nutri-Score dans les annonces publicitaires. Cette loi est applicable à partir du 1er janvier 2021, même s’il est toujours possible de la contourner en reversant une contribution financière à l’agence nationale de santé publique. D’autres évolutions sont probablement à prévoir, par exemple un Nutri-Score obligatoire sur les packagings. Qui sait ?
Pour continuer à vous informer sur le Nutri-Score, nous vous invitons à consulter notre webinar :
Webinar : « Tout ce qu’il faut savoir sur le Nutri-Score » en partenariat avec MOM
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