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Le point sur les nootropiques

Nootropes, « smart drugs », ces mots font leur apparition dans le monde des nutraceutiques : mais qui sont-ils ? Sur un marché global dont la croissance annuelle attendue est de 17.9 % pour atteindre $6 Mds en 20241, les nootropiques sont un sujet dont on parle de plus en plus outre-Atlantique. L’occasion pour notre équipe de rédacteurs de faire le point sur le sujet : ingrédients, concept, cibles, passage au crible de cette tendance.

Qu’est-ce qu’un nootropique ?

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Du grec noos « esprit » et tropos « façonner » les nootropiques sont littéralement des molécules qui agissent sur le cerveau, ou plus généralement la cognition. L’ambition initiale de ces produits est d’aider les consommateurs à utiliser les parties inexploitées de leur cerveau. À l’origine, les « smart drugs » sont des médicaments détournés de leur usage initial pour de la psycho-stimulation. Ces « médicaments intelligents » laissent aujourd’hui leur place à une nouvelle catégorie : les nootropiques.

Ils agissent en modulant le métabolisme des neurones et permettent ainsi l’augmentation des capacités cognitives : mémoire, apprentissage, performances mentales… Certains iront même jusqu’à parler de la prise de décision et du bien-être global.

Qui sont les nootropiques ?

On retrouve dans cette catégorie de nombreux ingrédients plus ou moins classiques : L-théanine, créatine, taurine. On y classe également quelques plantes comme le thé vert, le ginkgo biloba. Enfin, les vitamines B sont également citées. La choline, précurseur de neurotransmetteurs, est le cœur de tout cocktail nootropique.

Qelles-sont les cibles ?

Businessmen, étudiants en périodes d’examen, seniors ou encore gamers : les cibles sont variées sur ce marché !

Les seniors sont aujourd’hui au cœur de la tendance « healthy aging » : les innovations sont de plus en plus courantes sur ce marché que ce soit côté alimentation ou nutraceutique. Effrayés par le déclin cognitif lié à l’âge, ils représentent une cible idéale.

Les gamers, et plus particulièrement l’univers du e-sport est une cible qui a de l’avenir pour les nootropiques. Cette activité fait de plus en plus parler d’elle avec un marché global grandissant estimé à 700 millions de dollars en 2017 pour atteindre jusqu’à 1,5 milliards de dollars en 20202. Si les publicités et sponsors constituent la majeure partie du marché, on peut facilement imaginer les nootropiques se faisant une place dans ce domaine : qui en a plus besoin qu’un gamer qui doit affronter des heures de jeux intenses ?

Côté produits finis, certains acteurs se revendiquent déjà spécialistes comme les marques Noomind en France ou encore Mind Lab Pro au Royaume Uni. Cependant, l’EFSA n’a pas statué sur des allégations classifiant tel ou tel ingrédient comme nootropique. Seuls des ingrédients comme des vitamines du groupe B par exemple possèdent des allégations autorisées par l’EFSA (performances intellectuelles, fonctions psychologiques…). Ce manque d’allégations et de reconnaissance pour les autres ingrédients de la catégorie pourrait freiner le développement de ce marché.

marque française nootropiques
Noomind, nootropiques français
Marque américaine de nootropiques
Mind Lab Pro, Nootropiques US

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