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zéro phyto

A la rencontre des défenseurs de la bio et du zéro phyto !

 

8 milliards d’euros1, c’est le poids que pèse l’économie du bio (car quand on parle du marché, c’est au masculin) en France. Les puristes commenceront par vous dire qu’on ne dit pas le bio mais bien LA bio ! Saviez-vous que 71 % des produits biologiques consommés par les Français proviennent de France ?1 Un premier constat qui rassure et prouve l’engagement des consommateurs dans une démarche non seulement responsable mais aussi locale. Retour sur notre expérience à la rencontre des militants de la bio.

Zéro Phyto, 100% Bio, « stop aux pesticides de synthèse ! »

Le synopsis2 : « Une enquête sur plusieurs communes françaises qui n’ont pas attendu l’entrée en vigueur le 1er janvier 2017 de la loi Labbé interdisant l’utilisation de pesticides dans les espaces publics pour changer leurs pratiques. Ce film met aussi en avant les pionniers de la restauration collective biologique et leurs partenaires : associations, entreprises, agriculteurs, ingénieurs, artisans qui ensemble contribuent à l’amélioration de la qualité des repas dans les collectivités. »

 

C’est grâce à une campagne de financement participatif et le soutien d’associations comme Générations Futures, Bio Consom’acteurs et Agir Pour l’Environnement que le projet Guillaume Bodin a vu le jour. L’idée a séduit et s’est vue appuyée par de nombreux acteurs du secteur comme Biocoop, Léa Nature.

Après la diffusion, des brochures sensibilisant au sujet et dénonçant les idées reçues sur la bio permettaient aux spectateurs de démêler le vrai du faux. Une façon de donner envie à chacun de devenir acteur à son échelle.

Les initiatives à retenir

  • Déjà 1204 communes recensées comme n’utilisant aucun pesticide contre 953 qui amorcent une réduction engagée.
  • En France seulement 3,7 % des cantines scolaires sont approvisionnées en bio. Des pourcentages en constante progression qui vont dans le sens du projet de loi qui prévoit qu’au moins 50 % des produits servis dans la restauration collective d’ici 2022 soient locaux ou sous signes de qualité, avec un minimum de 20 % de denrées issues de l’agriculture biologique.
  • Des labels plus ou moins stricts régissent les codes du bio : Demeter, Nature et progrès, bio cohérence. Tous n’ont pas les mêmes exigences.
  • L’utilisation de cuivre en viticulture biodynamique permet de remplacer les phytosanitaires classiques et peut être diminuée jusqu’à 1 ou 2 kg/ ha dans les bonnes années (versus 20 kg/ ha il y a quelques années !). Contrairement à d’autres pesticides, cet élément n’est pas considéré comme un perturbateur endocrinien. De plus notre organisme semblerait ne pas développer de résistance face à cet oligo-élément contrairement aux phyto classiques.
  • Après le succès du tristement célèbre #balancetonporc, un hashtag a vu le jour dans le 18ème arrondissement parisien. #balancetacantine donne la parole aux enfants pour s’exprimer sur leur satisfaction vis-à-vis des plats (pas toujours ragoutants on vous l’accorde) servis au sein des cantines scolaires.

La France est la 7ème superficie agricole bio au monde avec pas moins d’1,8 millions d’hectares bio contre 22,7 millions pour le champion toutes catégories australien. Un chiffre intéressant quand on le compare à l’ensemble des surfaces utiles agricoles des autres pays (6,5 % en France vs 5,6 % pour l’Australie ou encore 2,1 % pour l’Argentine).

La bio apporte-t-elle réellement une meilleure qualité gustative aux produits ? Sont-ils moins dangereux pour la santé ? Peut-on réellement parler de 100 % bio pour une culture ? Et vous, que pensez-vous des produits biologiques ? Le débat est ouvert !

1 Infographie « L’agriculture Biologique », Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation / AGENCE BIO 2017
2 http://0phyto-100pour100bio.weebly.com/le-film.html

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