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PNNS 4 : à la découverte des 12 potentiels repères

Lancé en 2001, le Programme National Nutrition Santé (PNNS) est un plan de santé publique visant à améliorer l’état de santé de la population en agissant sur l’un de ses déterminants majeurs : la nutrition1. Ainsi, 9 repères ont été définis et mis en place : fruits et légumes ; produits laitiers ; féculents ; viande, poissons et œuf ; matières grasses ; produits sucrés ; sel ; eau ; activité physique.

 

Une nouvelle évaluation des repères alimentaires pour le PNNS 4

En février dernier, l’Anses a rendu un premier avis relatif à la question de l’évolution de ces repères pour le PNNS 4 (2017-2021). Pour y faire suite, le Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP) a émis un avis en prenant en considération différents éléments tels que le rapport de l’Anses, l’audition d’experts ainsi que les recommandations européennes. Dans ce rapport, les catégories d’aliments sont revues et des précisions sont apportées.

 

Des catégories d’aliments actualisées

Le HCSP propose donc 12 repères alimentaires :

  • Fruits et légumes : le repère « 5 fruits et légumes par jour » est toujours présent, avec tout de même une recommandation d’augmentation de sa consommation. Pour les jus de fruits, c’est un grand changement, pas plus d’un verre par jour ! Les fruits séchés, quant à eux, sont à limiter.
  • Fruits à coque sans sel ajouté : cette catégorie fait son apparition.

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Elle concerne les amandes, noix, noisettes et pistaches à raison d’une petite poignée par jour.

  • Légumineuses : lentilles, pois chiches ou haricots, ils disposent maintenant de leur propre classe. Avec une recommandation de consommation d’au moins deux fois par semaine, les légumineuses peuvent être considérées comme des substituts de viandes et de volailles. Les protéines végétales sont une fois de plus mises à l’honneur, cette recommandation vient ainsi appuyer les changements de consommation déjà en cours !
  • Produits céréaliers complets et peu raffinés : le pain, les pâtes ou le riz par exemple sont à consommer tous les jours en privilégiant les produits complets ou peu raffinés. Il est à noter que seules les céréales du petit-déjeuner complètes non sucrées peuvent être incluses dans ce groupe.
  • Produits laitiers : conseillés au nombre de 3 portions par jour (voire 4 pour les enfants), les produits laitiers voient leur repère modifié au nombre de 2 produits laitiers par jour.
  • Viande et volaille : une diminution de la consommation de viande rouge (bœuf, porc, veau, mouton, chèvre, sanglier, biche) est conseillée avec un apport de 500 g par semaine maximum, la volaille est à privilégier.
  • Poisson et fruits de mer : le poisson peut être consommé 2 fois par semaine en incluant un poisson gras. Il est conseillé de varier les espèces et lieux d’approvisionnement pour un maximum de diversité.
  • Charcuterie : maintenant séparée des « viandes », il ne faut pas en consommer plus de  150 g / semaine, le jambon blanc étant l’aliment de ce groupe à privilégier.
  • Matières grasses ajoutées : pas de grand changement du côté des matières grasses. Les huiles de colza et de noix riches en acide alpha linolénique ainsi que l’huile d’olive sont à privilégier au profit des huiles de tournesol et d’arachide, pauvres en cet acide gras essentiel.
  • Produits sucrés : toujours à limiter, les boissons sucrées et céréales du petit-déjeuner y sont incluses.
  • Boissons : l’eau à volonté reste le meilleur moyen pour s’hydrater tout au long de la journée.
  • Sel : la consommation de sel est à réduire en limitant les aliments salés et l’ajout de sel en cuisine et à table. L’utilisation du sel iodé est recommandée.

 

Dans ce rapport, le HCSP mentionne que l’équilibre alimentaire s’effectue plutôt sur une journée que sur un repas. De plus, l’accent est mis sur la nécessité de diversifier les aliments (notamment grâce aux lieux et modes d’approvisionnement ainsi que l’origine des produits) mais également de consommer des produits issus de cultures avec un faible taux d’exposition aux pesticides.

Enfin, cet avis concerne uniquement les apports pour les adultes et n’est pas définitif, s’agissant d’une proposition de révision du PNNS dont les nouveaux repères sortiront en fin d’année. Les Français devront ainsi intégrer ces nouveaux repères à leurs habitudes de consommation, un changement qui nécessitera du temps !

 

Sources :

  1. mangerbouger.fr/PNNS

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