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Dynalgue

Le projet Dynalgue, à la découverte des algues à fort potentiel !

 

En compléments alimentaires, en poudre, en nutrition sportive ou en cosmétique, les microalgues se démocratisent à tout va. Seulement, leur patrimoine génétique n’a été que très peu exploré et les stratégies de sélection variétales sont presque inexistantes. Identifier les bases génétiques à l’origine de la production de molécules d’intérêt nutritionnel chez ces organismes aquatiques invisibles à l’œil nu… C’est le défi que s’est lancé le laboratoire Physiologie et Biotechnologie des Algues de l’Ifremer à travers le projet Dynalgue.

 

Tisochrysis lutea, étudiée et décortiquée

Utilisée à l’origine en aquaculture pour nourrir les larves d’huitre et de crevette, les chercheurs ont décidé de se pencher sur cette espèce précise parmi le million d’espèces planctoniques existantes. L’objectif est de mettre au point des outils et méthodes génétiques pour développer des souches de Tisochrysis lutea très performantes en termes de production.

 

Quels métabolites pour la nutrition ?

Identifier des séquences d’ADN permettra de cibler la production des métabolites secondaires d’intérêt nutritionnels tels que les acides gras omégas 3, les caroténoïdes et les molécules anti-oxydantes.

 

Un pas en avant pour répondre aux futurs enjeux alimentaires ?

C’est un des objectifs finaux de ce projet ! L’adaptation des techniques de sélection végétale permettra un développement de la culture des microalgues à fort potentiel qui ont l’avantage de produire des métabolites d’intérêt nutritionnel essentiel pour l’homme dans un contexte environnemental ultra favorable. Face à la croissance de la population et à un épuisement des ressources, pourquoi ne pas envisager l’algoculture comme une alternative alimentaire et nutritionnelle durable ?

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