Le secteur de la charcuterie s’engage à améliorer la qualité nutritionnelle des produits dans le cadre du Programme National pour l’Alimentation (PNA), après la Confédération de la boulangerie et le Syndicat National des Boissons Rafraîchissantes (article du 12 novembre 2014).
Stéphane Le Foll, Ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt, Robert VOLUT, Président de la Fédération nationale des industriels charcutiers, traiteurs, transformateurs de viande (FICT) et Joël MAUVIGNEY, Président de la confédération nationale des charcutiers traiteurs (CNCT), ont signé le 4 mai dernier un accord collectif visant à réduire de 5 % les taux moyens de sel et de gras.
Cet accord volontaire concerne 12 catégories de charcuterie, non couvertes dans le PNNS (jambon, saucisses fumées, andouillette, boudin…), par la fixation de seuils maximaux en sodium et en lipides. Le respect de cet engagement permettrait d’écarter les 15 % en volume de produits les plus gras ou salés de chacune des 12 catégories. Il fait suite à la charte de progrès nutritionnel signée par la FICT en 2010.
Aujourd’hui la consommation de charcuterie représente respectivement 8% et 10 % des apports quotidiens en gras et en sel en France. Les progrès nutritionnels sur les produits de charcuterie représentent donc un axe important dans l’amélioration de la qualité de l’offre alimentaire proposée aux consommateurs.
Par ailleurs, cet engagement nutritionnel s’accompagne d’engagements dans les domaines du développement durable (réduction des emballages et amélioration des informations concernant le tri) et de l’hygiène et la sécurité au travail (mesures de prévention auprès du personnel).
Dans un contexte d’une politique nutritionnelle toujours plus forte, avec la mise en place de nouveaux systèmes d’étiquetage, les professionnels de la charcuterie prennent les devants. Notons que Stéphane Le Foll salue l’ambition de cet accord ! Et vous, qu’en pensez-vous ?
