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L’Anses publie un rapport pointant du doigt la quantité de sel dans nos assiettes

Un rapport de l’Anses  portant sur la teneur en sel de différents vecteurs et l’impact sur les apports de la population a été publié le 9 novembre. Cette problématique très actuelle est omniprésente dans le paysage de la nutrition (voir nos articles du 18 octobre  et du 5 novembre 2012) car elle pose des problèmes de santé publique. En effet, une consommation excessive de sel est l’un des facteurs de risque de maladies, notamment l’hypertension artérielle et les maladies cardio-vasculaires.

Dans ce rapport, l’Anses réclame des mesures supplémentaires pour réduire la teneur en sel dans certains aliments. Même si une réduction a été mise en évidence depuis 2003 (entre 4 et 10 %), elle reste insuffisante pour atteindre les objectifs fixés par l’Organisation Mondiale de la Santé ou, au niveau national, par le PNNS (- 20 %). Les chartes d’engagements volontaires de progrès nutritionnel mises en place au sein du PNNS 2 ont fait leurs preuves mais ne suffisent pas à baisser de façon suffisante le sel dans les aliments.

Suite à ces constatations, l’Anses préconise de renforcer les chartes volontaires pour augmenter le nombre de produits concernés et le niveau de réduction des teneurs en sel de ces aliments, d’activer des leviers réglementaires ainsi que de faire une étude de l’impact potentiel de ces actions complémentaires. De plus, les actions de communication dont le but est de promouvoir la diversité alimentaire et la consommation raisonnable d’aliments contributeurs à l’apport sodé doivent être poursuivies.

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