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Alimentation et prévention santé : l’avis des candidats à la présidentielle versus l’opinion publique

En mars dernier, l’ANIA a réalisé une enquête auprès des 10 candidats à l’élection présidentielle pour connaître leur programme lié à l’alimentation. Une autre étude a été menée en parallèle avec le CSA visant à connaître l’avis du grand public sur ces mêmes questions.

L’avis la population française

–       7 personnes sur 10 sont « assez confiantes » dans la sécurité alimentaire et dans la maîtrise des risques en matière de relation entre alimentation et santé.

–       73 % de la population est sceptique sur les systèmes de taxation comme moyen de lutte contre l’obésité

–       Seuls 51 % des Français jugent efficace la diffusion de campagnes de sensibilisation à l’équilibre alimentaire dans les médias

–       Moins de 6 personnes sur 10 se disent satisfaites des informations nutritionnelles présentes sur l’étiquetage des produits

–       92 % des Français sont favorables à la création d’un Label France.

Retrouvez l’ensemble des résultats de cette enquête sur le site officiel.

L’avis des candidats à la présidentielle

Voici en résumé le point de vue des 2 candidats qui restent en course pour la présidence, concernant les questions relatives à la nutrition :

–       François Hollande annonce une « politique résolue de lutte contre l’obésité ». Il est contre la mise en place d’une taxe nutritionnelle qui, selon lui, ne permettrait pas de modifier les habitudes, mais propose une politique plus stricte en matière de réduction de sel, sucres et graisses saturées. Concernant la publicité, il considère que les bandeaux faisant défiler des messages nutritionnels ne sont pas suffisants pour les enfants et souhaite une restriction de la publicité auprès de cette cible.

–       Nicolas Sarkozy qui a pour objectif de « garantir à tous les Français une alimentation sûre, équilibrée et de qualité » propose la mise en place de règles nutritionnelles obligatoires dans les cantines et souhaite taxer les boissons sucrées. D’autre part, il  n’est pas en faveur d’un système de restriction de la publicité des produits alimentaires, considérant que la réglementation existante et l’engagement des industriels sont suffisants.

Il s’agit là d’une initiative intéressante de la part de l’ANIA qui, pour la première fois, confronte l’avis des candidats à la présidentielle à l’opinion publique spécifiquement dans le secteur de l’agroalimentaire.

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