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Prébiotiques & Probiotiques : Pillars, ou l’Actimel nouvelle génération

A la rédaction de Culture Nutrition, nous avons été interpellés par Pillars. Sous ses faux airs d’une énième boisson-santé-on-the-go, Pillars réinvente simplement le yaourt à boire à base de probiotiques, largement démocratisé par Actimel. Vous vous demandez ce qui nous a plu ? Probiotiques, prébiotiques, teneur réduite en sucres & co. On vous dit tout ↓.

Pillars : la composition nutritionnelle idéale ?

La gamme de yaourts à boire Pillars possède 6 références dont la composition nutritionnelle en ferait pâlir plus d’un :

  • 100 kcal par portion
  • 18 g de protéines (riche en protéines)
  • 0 % de matières grasses
  • 5 g de sucres dits naturels
  • 3 g de fibres : de la pectine et des fibres prébiotiques (fructane) que la marque revendique comme une fibre propriétaire
  • des probiotiques, pour une association symbiotique

Cette composition nutritionnelle est commune à toute la gamme. C’est assez rare pour être souligné et cela renforce l’image de simplicité qui transparaît dans la liste d’ingrédient ultra-courte et sans additifs. Pillars a tout compris et va à l’encontre des aliments ultra-transformés.

Pas moins de 7 souches probiotiques

Ce sont 7 souches différentes qui entrent dans la composition des yaourts à boire Pillars : S.Thermophilus, L.Bulgaricus, L.Acidophilus, Bifidus, L.Casei, L.Lactis, and L.Rhamnosus. Les souches probiotiques possédant des propriétés variées (régulation du transit, immunité…), la marque s’adresse à une cible large allant de ceux qui gèrent leur poids, aux sportifs en passant par les personnes actives.

Notons que L. Casei est la souche utilisée depuis toujours par Actimel. Une question nous vient alors : si Pillars se diversifie sur 7 souches différentes, pourquoi un géant comme Danone n’en fait pas autant ?

Encore une start-up plus innovante qu’un géant de l’agroalimentaire ?

Pas exactement, soyons indulgent avec les géants.

Déjà, Actimel a largement étendu sa gamme avec de multiples saveurs, de la plus commune à la plus originale, comme la gelée royale. Ce qui lui a permis « d’aller mieux, mais pas encore bien » selon Les Echos en février 2018.

Ensuite, c’est vrai qu’il est plus compliqué pour un géant que pour une start-up d’avoir une innovation agile. Pourquoi ?

  • Danone semble détenir sa propre souche L.Casei (la marque communique sur le « L. Casei Danone »). Cela a un coût qu’il faut rentabiliser. C’est aussi une marque de fabrique, le symbole d’une expertise dans une souche bien spécifique.
  • Les probiotiques n’offrent (toujours) pas de possibilités de communiquer. Ce qui ne motive pas vraiment à investir en R&D, même si Actimel a fait quelques tentatives de diversification sur de nouveaux bénéfices. Pour autant, des start-ups s’y attellent, et ça c’est encourageant !

Pour couronner le tout, les packs Pillars sont beaux !

On vous laisse apprécier et nous dire ce que vous pensez !

 

 

 

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