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SEEK : 4 nouvelles farines de criquets pour des gâteaux protéinés !

Autrefois réservés à l’alimentation diététique, aux sportifs… ou aux plus téméraires, les insectes se démocratisent. On les retrouve grillés, prêts à déguster, mais aussi intégrés à de nombreux aliments ou sous forme de farine. Un véritable levier pour franchir la barrière psychologique qui subsiste. C’est en tout cas ce qu’espère la startup américaine Seek, avec le lancement d’une gamme de farines de criquets prêtes à l’emploi.

Des mix tendances pour satisfaire les consommateurs exigeants

Seek complète sa gamme de snacks et de granolas protéinés aux criquets avec 3 nouveaux mix de farines prêts à cuisiner et une poudre protéinée de criquets. Les mix sont des mélanges de farines associés à de la poudre de criquets, très riche en protéines. De la version « Tout Usage », en passant par une version « Paléo » et une « Sans Gluten », il y en a pour tous les régimes alimentaires.

Quant à la poudre protéinée de criquet, elle peut s’utiliser :

  • En combinaison avec n’importe quelle autre farine
  • Ou directement dans les préparations culinaires pour en augmenter le contenu nutritionnel ou pour les rehausser d’une délicieuse saveur de noix !

Enfin, des collaborations avec de grands chefs sont prévues. Objectifs :

  • Promouvoir les différents mix, bien sûr
  • Et créer des recettes originales qui seront compilées dans un livre de cuisine unique en son genre !

Seek et les atouts nutritionnels du criquet

La farine de criquets contient de 50 à 60 % de protéines de haute qualité. C’est 3 fois plus que de la viande de bœuf. Ainsi, 100 g sont suffisants pour couvrir plus de la moitié des apports journaliers recommandés en protéines pour un adulte !

Les criquets sont aussi une excellente source d’oligoéléments comme le fer et le zinc, et affichent de très bon taux de vitamines B1, B2 et B12, essentielles à de nombreuses fonctions métaboliques et au bon fonctionnement du système nerveux.

Un risque allergisant équivalent à celui des crustacés

Seule ombre au tableau : c’est un allergène majeur au même titre que les crustacés. En effet, ils font tous deux partis de la même famille et partage une molécule allergisante : la chitine, un polysaccharide qui compose une partie de l’exosquelette des insectes et la carapace des crustacés.

Sommes-nous prêts à consommer des insectes ?

Si la consommation d’insectes est culturelle en Asie, au Mexique et dans certains pays d’Afrique, ce n’est pas tout à fait le cas dans les autres régions du Monde. Et encore moins en France… La barrière psychologique est forte et ce « novel food » n’est, pour le moment, pas autorisé sur nos étals. L’alternative est de s’en procurer grâce aux commandes en ligne. C’est d’ailleurs ce que propose Jimini’s, qui a délocalisé ses bureaux en Angleterre pour s’affranchir de cette réglementation. Ou encore de s’intéresser aux startups étrangères, comme Fazer et son pain aux grillons.

Et vous, pensez-vous que les insectes réussiront une vraie démocratisation ?

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