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Protéines, la révolution végétale en 4 points

Issues d’espèces végétales riches en protéines, comme le soja, le lupin, le pois, la féverole ou le blé, les matières protéiques végétales (MPV) ont une teneur en protéines comprise entre 12 et 40 % sur matière sèche. Identifiées comme un axe d’innovation stratégique majeur, elles constituent un sujet d’avenir.

 

 1. Un marché en plein boom

Le marché des protéines végétales est en plein essor : on ne compte même plus le nombre de produits lancés ces dernières années sur ce secteur ! L’USDEC a par ailleurs prévu une augmentation de 57 % du marché des protéines végétales au niveau mondial d’ici 2018 (soit 8,6 milliards d’euros). Plusieurs éléments moteurs de cette croissance ont été identifiés :

  • la recherche croissante deproduits durables
  • la volonté de consommer desproduits de meilleure qualité nutritionnelle
  • la montée en puissance duvégétarisme et du flexitarisme
  • le prix des matières protéiques végétales souvent inférieur à celui des protéines animales.

Conscient de cette expansion, le Groupement d’Etude et de Promotion des Protéines Végétales (GEPV) s’est intéressé à la perception des matières protéiques végétales en réalisant un baromètre auprès des Français. Lors du dernier CFIA 2014 (8-10 mars), carrefour des Fournisseurs de l’Industrie Agroalimentaire, le GEPV en a présenté en exclusivité les résultats, ainsi que les multiples atouts des MPV.

 

2. Les grandes tendances de consommation

Depuis 1998, on note une diminution de 7 % de la consommation de viande que l’on peut expliquer par : l’essor du flexitarisme, le coût élevé de cette denrée et une mauvaise image des protéines animales relayée par la presse (crises alimentaires, association aux maladies cardiovasculaires…).

 

3. Intérêt des protéines végétales en agroalimentaire

On observe en parallèle une forte croissance de la présence des MPV sur les 3 principaux domaines d’utilisation depuis 2011 :

  • Les produits céréaliers et boulangerie, viennoiserie, pâtisserie (+ 45 %)
  • La charcuterie et produits à base de viandes, volailles et poissons (+ 10 %)
  • Les plats préparés et les sauces (+ 46 %)

 

Ces ingrédients présentent en effet de véritables atouts pour les industriels agroalimentaires, grâce à une amélioration de la qualité :

  • Nutritionnelle (enrichissement des produits en protéines sans apport de lipides et d’acides gras saturés, apports d’acides aminés essentiels, etc.)
  • Fonctionnelle(amélioration de la perception en bouche, des propriétés de conservation et de stabilisation, etc.)
  • Environnementale(moins de terres cultivées, d’eau et d’énergie nécessaires, etc.)

 

4. Baromètre 2014 : la perception des protéines végétales

Les Français ont une image très positive des protéines végétales, plus de 3/4 pensent qu’elles sont :

  • Bonnes pour la santé (93 %)
  • Indispensables à tous (85%)
  • Complémentaires des protéines animales (83 %)
  • Bonnes pour l’environnement (78 %)
  • Synonymes de qualité (77 %)

 

Avec une notoriété en progression, les MPV constituent une attente importante de la part des consommateurs, qui doivent par ailleurs être rassurés sur le goût et continuer à être informés sur ces dernières.

Pour en savoir plus, visionnez la conférence en cliquant ici.

Véritables sources d’innovation pour les industries agroalimentaires, les protéines végétales offrent de nouvelles perspectives à explorer avec, par exemple, l’arrivée des algues dans nos produits de consommation.

Source : Etude GEPV, juillet 2014. Perception des protéines végétales

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