Des experts scientifiques québécois (Richard Béliveau, Martin Juneau, Gilles Julien et Yves Lamontagne) se sont penchés sur la question d’introduire des cours de nutrition dès l’école primaire et secondaire, afin de sensibiliser les Québécois à l’éducation nutritionnelle.
Dans un contexte où l’obésité a fortement augmenté ces dernières années au Québec, le taux d’obésité et de surpoids ayant été multiplié par trois depuis 1985, ce groupe de docteurs propose une solution afin de limiter les dépenses de santé publique.
En effet les conséquences liées au surpoids étant nombreuses (maladie cardiaque, hypertension, diabète), le traitement de ces pathologies associées au surpoids et à l’obésité ont fait considérablement augmenter le budget du gouvernement rattaché au système de santé québécois.
L’objectif d’enseigner la nutrition dès l’école primaire, est de prendre le problème à la source afin d’éduquer et habituer nos enfants à l’équilibre nutritionnel. Cette prévention aurait comme bénéfice de réduire les pathologies liées au surpoids et à l’obésité et donc indirectement d’alléger les dépenses publiques.
D’après un sondage (réalisé par SOM), la majorité des personnes sondées (88 %) sont favorables à ce projet d’introduire des cours de nutrition dès la petite enfance.
La France s’attache déjà à l’éducation nutritionnelle de nos enfants, avec la journée du goût, mise en place chaque année depuis 24 ans dans les écoles primaires et secondaires (article du 17 octobre 2013).
Les Québécois semblent disposés à l’introduction de cours de nutrition pour leurs enfants mais qu’en est-il des Français, seraient-ils favorables à une telle proposition ?
