L’alliance de Stévia Natura et de Stevia Internacional Europe vient de donner naissance au leader européen de la stévia. Dans un contexte où les consommateurs sont de plus en plus attentifs à la gestion de leur poids, faisant les beaux jours des édulcorants, cette alliance a de quoi donner quelques sueurs froides au 1er producteur mondial : la Chine.
L’union est née d’une volonté : proposer une stévia « made in France ». Un positionnement judicieux quand on sait que les consommateurs, réticents suite aux rumeurs qui circulent autour de l’aspartame, recherchent d’autres édulcorants certes, mais des édulcorants naturels et de qualité en opposition aux produits venus d’Asie. Les usines du groupe nouvellement formé seront ainsi 100 % françaises (situées à Clermont Ferrand) et 100 % nouvelles technologies.
Avec une capacité de production qui pourra atteindre 400 tonnes, l’usine sera en mesure d’approvisionner le marché grandissant des produits transformés à base de stévia, à commencer par les BRSA. Petit à petit, l’aspartame tend en effet à disparaître des rayons pour être remplacé par un mélange stévia + sucre pour des produits « moins sucrés » (Pepsi NEXT, Sprite). Les inconditionnels du light devront pour le moment se contenter des édulcorants de synthèse traditionnels, le goût de réglisse de la stévia devant pour le moment être contrebalancé par un apport en sucre.
Quand on sait que la stévia a conquis 1/3 du marché français des édulcorants (estimé en 2012 à 70 millions d’€) en seulement 3 ans de commercialisation, les investissements d’aujourd’hui feront probablement les succès de demain.
