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L’Organisation Mondiale de la Santé met les bouchées doubles pour lutter contre l’obésité

La progression de plus en plus effrénée de l’obésité dans le monde est une problématique majeure sur laquelle les membres de l’OMS ont statué le 20 mai dernier, en adoptant de nouvelles mesures pour stopper d’ici 2020 l’évolution de cette épidémie mondiale.

Le surpoids et l’obésité touchent en effet 1,4 milliards de personnes dans le monde, représentant ainsi le 5ème facteur de risque de décès mondial avec plus de 2,8 millions d’adultes mourant chaque année des maladies qui y sont associées, comme les maladies cardio-vasculaires, le diabète et les cancers. La France n’est pas épargnée : 32,3 % des adultes sont en surpoids et 15 % en situation d’obésité.

Les mesures prises par l’OMS ont en particulier pour but d’inciter les pays à favoriser l’étiquetage nutritionnel des aliments emballés, diminuer la teneur en sucres des aliments et boissons non alcoolisées, favoriser la consommation des fruits et légumes, ou encore réduire la taille des portions moyennes. L’OMS a également comme objectif de réduire de 30 % l’apport en sel dans la population et d’augmenter l’activité physique de 10 %.

Beaucoup reste donc encore à faire pour enrayer l’évolution du surpoids et de l’obésité dans la population, notamment lorsqu’on connaît les difficultés que rencontrent les sujets engagés dans une démarche de perte de poids. Dans ce cadre, nous pouvons saluer les initiatives qui envisagent la prise en charge du surpoids de manière plus globale, comme l’orthonutrition qui inclue la dimension psychologique et sociale dans son suivi, en entourant le patient à la fois de diététiciens, psychologues, sophrologues, et kinésithérapeutes.

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