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Chartes nutritionnelles : l’heure est au bilan !

Depuis 2008, près de 35 chartes d’engagements volontaires de progrès nutritionnel ont été signées par des industries agroalimentaires, des organisations interprofessionnelles, des entreprises de la distribution et de la restauration collective dans le cadre du PNNS. En accord avec les principales recommandations de ce dernier, les premiers ingrédients chassés sont le sel, le sucre et les matières grasses (article du 14 juin 2011).

Si certains produits visés par la charte restent en dessous de la qualité moyenne du marché, d’autres présentent d’ores et déjà des qualités nutritionnelles intéressantes. Dans son rapport du 4 décembre dernier, l’observatoire de la qualité alimentaire Oqali avait souligné des résultats positifs grâce aux signatures de cette charte (article du 19 décembre 2012).

Néanmoins, les résultats sont inégaux entre les secteurs, comme la charcuterie et la biscuiterie où les efforts à fournir sont plus importants. D’autre part, les associations de consommateurs jugent ces chartes insuffisamment incitatives et proposent d’aller plus loin dans la démarche en demandant l’adoption d’un cadre réglementaire par tous les acteurs.

Mais ce n’est pas une mince affaire car modifier la valeur nutritionnelle a des conséquences sur le goût, sur l’acceptabilité par le consommateur, mais aussi des conséquences économiques pour l’entreprise, notamment en termes d’investissement R&D.

Offrir une alimentation de qualité et plus saine est devenu le leitmotiv des acteurs de l’alimentation en France ces dernières années. Si les chartes ne sont pas des labels de qualité, elles sont néanmoins des moteurs d’engagement et de communication sur une politique globale d’amélioration de l’offre nutritionnelle pour les années à venir.

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