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Connaissances nutritionnelles et obésité : le nouveau paradoxe français ?

Une étude menée par des chercheurs américains, québécois et français s’interroge sur les politiques d’informations nutritionnelles actuelles. Cette étude révèle en effet que les Américains sont plus au courant de la teneur en acides gras des aliments qu’ils achètent que les Français, alors que le taux d’obésité aux États-Unis est presque trois fois plus élevé qu’en France.

Pour réaliser cette étude, un questionnaire soumis à 300 consommateurs québécois, américains et français, posait des questions sur la quantité et le type d’acides gras contenus dans divers aliments ainsi que sur les recommandations nutritionnelles concernant ces lipides.  Les Français ne savaient pas répondre à 43 % des questions, 13 % pour les Québécois et seulement 4 % pour les Américains. De plus, le taux de bonnes réponses était plus élevé chez ces derniers. Enfin, 6 % des Québécois, 9 % des Américains et 17 % des Français ignorent dans quelle direction vont les recommandations touchant à la consommation d’acides gras saturés et insaturés.

Cette étude montre que la stratégie basée sur la diffusion d’information nutritionnelle détaillée n’est peut-être pas la méthode la plus efficace pour favoriser l’adoption de comportements alimentaires sains. En effet, « cette approche présente aux consommateurs une information décortiquée des aliments. Cela peut les conduire à considérer les aliments en fonction de leur contenu en gras, en glucides et en calories, au risque de leur faire perdre de vue le portrait d’ensemble. Il faudrait peut-être recentrer l’information sur ce qu’est un repas sain, complet et équilibré », concluent les chercheurs.

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